Classique parmi les classiques de la scène belge, Hooverphonic fêtera cette année ses 20 ans d’existence. En octobre pour être plus précis. Un sacré bail. Le huitième opus du goupe, Reflection sorti en 2013, regorge de titres courts, aux inspirations très pop.
«Il y a quinze morceaux en 42 minutes. On aime cela, on est fans des années 60, où beaucoup de chansons duraient 1 minute 50, 2 minutes. Avec l’âge, on apprend à ne pas dire plus que ce que l’on a à dire, à ne pas tirer en longueur les histoires. »
Le groupe d’Alex Callier revenait ce 21 mars dans la capitale wallonne pour une des dernières dates de sa tournée.
Alex Callier, c’est un peu comme le vieux copain sympa que tu as perdu de vue mais que tu revois invariablement avec plaisir. Celui qui te raconte toujours un peu les mêmes histoires aussi. Mais suffisamment différemment pour que t’y intéresses encore. Parfois, il a une nouvelle copine à te présenter – Noémie Wolfs, engagée en 2010 est déjà la cinquième chanteuse du groupe. Elle a succédé à Geike Arnaert présente depuis le deuxième album.
Hooverphonic, du trip hop à la belge. Un sens mélodique incomparable emballé d’une production délicate d’où ressort la superbe voix de Noémie Wolfs. Mine de rien, le groupe a un paquet de tubes à son actif. Pendant deux heures, les morceaux s’enchaînent. A peine quatre d’entre eux n’étant pas sortis en single. Sacrée statistique.
Le groupe est visiblement heureux d’être là. La veille, Hooverphonic se produisait au Wex de Marche-en-Famenne. Ou comment passer d’une salle les plus moches à l’une des plus belles du royaume. Et de se dire à nouveau que l’on aimerait avoir plus de concerts programmés au Théâtre. On y passe décidément de beaux moments.
Ce n’est pas le public, monté sur scène à l’ocasion d’un World is Mine endiablé, qui nous contredira.