Il était une fois dans une province pas très lointaine, un village* peuplé de pantouflards bourgeois calmes et braves citoyens qui, une fois la nuit tombée, ne s’aventuraient pas à mettre le nez dehors.
Namur, une capitale où il ne se passait pas grand-chose. Une cité que l’on pouvait qualifier de belle au bois dormant.
Mais ça, c’était avant. Il est loin le temps où un samedi soir consistait à chercher en vain une bonne soirée pour mieux se rabattre sur le vol éhonté d’affiches d’abribus – de préférence H&M. Voilà déjà un moment que, doucement mais sûrement, l’offre culturelle s’enrichit. Ce n’est plus vraiment une surprise. Ce n’est pas encore tout à fait une habitude. C’est néanmoins un cas avéré de multi-récidive.
Dernier exemple en date : la première édition des Beautés Soniques.